Pub : provocation ou prévention ?

Publié le par Cyp

libertepresseJ'ai décidé de rendre moi aussi comme d'autres internautes, un petit hommage, modeste soit-il, à Isabelle Caro. Comédienne et ex-mannequin, elle souffrait d'annorexie. Comme d'autres, elle s'est longtemps battue contre cette maladie. Comme d'autres, elle restera une battante.

 

Pourquoi cet article , et quel lien avec mon blog, me diriez-vous ?

Tout d'abord, je m'etais intéressée à cette artiste il y a quelques années. Elle avait mon âge, mon poids, et faisait de la comédie, activité que j'aime particulièrement. Je l'ai suivi dans son parcours, dans sa maladie et dans sa lutte. Alors aujourd'hui qu'elle n'est plus, c'est ma façon à moi, de "continuer" une partie de son combat.

 

Aussi, si l'annorexie ne me concerne pas directement, je reste outrée par les conséquences qu'elle entraîne. Je suis persuadée qu'elle peut nous "contaminer" du jour au lendemain. Car, dans cette société de surmédiatisation, TOUT nous pousse à être sur-fait, à être parfait.

Dans les films, dans les émissions, dans les clips, dans la presse écrite, la publicité nous poursuit. Elle nous pervertie. J.J Rousseau tenait déjà ce discours à propos de la culture. Aujourd'hui, dans notre "monde" de consommation, il me semble que la publicité fait partie de la culture. Ainsi, la culture-pub nous frustre, nous façonne, nous conditionne.

 

C'est donc un coup de rage que je porte, pour ces jeunes filles qui cofondent "minceur" et "maigreur". Elles idolâtrent celles qui font la "Une" des magazines people. Ces mêmes magazines qui nous poussent à la consommasion, qui nous poussent à ressembler à ces "produits" de consommation. Car finallement, ne sommes-nous pas des objets, victimes de nos propres exigences ?

 

Alors existe-t-il un réel lien entre la publicité et nos comportements ?

 

Dernier hommage à Isabelle Caro avec ce lien : La pub : Est-elle un bon moyen de prévention ?

Un autre lien envoyé par une blogeuse : Annonce de son suicide sur Facebook 

Publié dans Corps et Médias

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article